SCI ou SCPI : quelles différences et quel choix pour investir ?

Investir dans l’immobilier attire de nombreux particuliers, mais face au choix entre SCI et SCPI, il peut être difficile de s’y retrouver. Ces deux solutions permettent de diversifier son patrimoine grâce à l’investissement collectif, mais leurs logiques, leurs modes de gestion et leurs avantages sont bien distincts. Prendre le temps de comprendre les différences SCI/SCPI est essentiel pour orienter sa stratégie immobilière de manière pertinente.

Quels sont les principes de la SCI et de la SCPI ?

La SCI , ou société civile immobilière, repose sur une gestion personnalisée d’un ou plusieurs biens immobiliers. Les associés prennent ensemble les décisions concernant l’achat, la gestion immobilière, la location, les travaux éventuels ou la revente. Cette formule s’adresse à ceux qui souhaitent garder la main sur leurs investissements et privilégier la transmission du patrimoine familial de façon souple et adaptée à leurs besoins.

De son côté, la SCPI fonctionne sur le principe d’un investissement collectif avec une gestion passive. En achetant des parts de SCPI, l’investisseur profite de la mutualisation du risque : le parc immobilier est diversifié et géré par une société spécialisée. D’ailleurs, si vous souhaitez approfondir votre compréhension, vous pouvez consulter cette ressource détaillée sur la SCI et SCPI.

Quels critères prendre en compte pour choisir entre SCI et SCPI ?

Fiscalité et rendement : quels impacts ?

Concernant la fiscalité, la SCI offre la possibilité d’opter pour l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés, ce qui permet d’optimiser la fiscalité selon sa situation personnelle. Avec la SCPI, la fiscalité dépend des revenus fonciers ou financiers perçus, mais la gestion est entièrement déléguée à des professionnels, un aspect qui séduit de nombreux investisseurs. 

Liquidité et transmission du patrimoine : quelles différences ?

Pour ce qui est de la transmission du patrimoine, la SCI facilite l’organisation au sein d’un cercle familial, chaque associé pouvant transmettre ses parts simplement. Toutefois, la liquidité des parts de SCI reste plus limitée : il peut être difficile de revendre rapidement en cas de besoin de trésorerie. À l’inverse, les parts de SCPI bénéficient d’un marché secondaire plus actif, rendant la liquidité généralement meilleure et la revente des parts plus aisée pour l’investisseur.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *